Les indicateurs permettent de mesurer une partie des effets des actions RSE : leur choix et leur définition est donc essentiel. Un bon indicateur répondra aux enjeux de l’entreprise et permettra de juger de l’efficacité des actions de la société, il sera également facilement compréhensible par les parties prenantes concernées et simple à calculer. Ces indicateurs doivent être pragmatiques pour être utilisables par les opérationnels comme les dirigeants, les clients comme les investisseurs.
Après la mise en place des indicateurs les entreprises élaborent ensuite un reporting qui a vocation à regrouper les indicateurs, à définir l’organisation et les processus de l’entreprise qui participent à son élaboration, à présenter les périmètres couverts et les modes de calcul et de consolidation des données (également appelé ‘référentiel’). De façon générale, tout outil qui permet de mesurer les gains apportés par la RSE et développement durable est très utile car il permet de valider la stratégie RSE du groupe. Attention car tous les gains ne sont pas mesurables au moyen d’indicateurs mais c’est en mesurant qu’on progresse et que l’on peut partager concrètement les fruits de ce progrès et montrer l’opérationnalité et le sérieux de la démarche.
Il est fortement recommandé, voire obligatoire pour certaines entreprises (lire le decret) de communiquer à ses parties prenantes ces indicateurs de suivi pour rendre compte et crédibiliser sa démarche.
L’élaboration d’une cartographie des risques et des enjeux, la mise en place d’indicateurs ainsi que l’élaboration d’un reporting sont des outils nécessaires pour démontrer que la RSE est source de création de valeur.